Dario Eberli

News

Nouvelle présentation de mon voyage, le mercredi 11 octobre à 20h, à l’Aula du collège Saint-Michel. Un périple de deux ans, à travers vingt pays,  que j’ai le plaisir de partager grâce à mes photos et le récit de mes aventures.

Alors venez nombreux pour découvrir les routes de l’Europe et de l’Asie sous un angle différent!

Entrée libre

Mon voyage et mon envie de voyager se déploie dans trois directions principales: vivre une expérience de manière autonome et goûter à l’indépendance; découvrir des régions, élargir mes horizons et m’ouvrir l’esprit; rencontrer des cultures différentes, des mentalités nouvelles, mais surtout des personnes et des individualités.

Pour y arriver, une seule option: quitter la Suisse; quitter ma famille, mes amis; laisser le cadre rassurant et confortable de notre société occidentale derrière moi; partir. Le meilleur moyen? Le vélo.

Avec le vélo, je profite pleinement de l’indépendance recherchée: aucun besoin de carburant, mes muscles me tirent en avant; pas d’horaire de train ou d’attente aux guichets, j’ai et je peux prendre le temps; aucun itinéraire précisément prédéfini, tous les chemins mènent à Katmandou et le vélo passe partout – ou presque; pas de problème pour dormir, le vélo s’arrête n’importe où l’on peut monter une tente; pas de souci de distance, à vélo, tout est petit, tout se raccourcit.

Je profite aussi du paysage, des pays que je traverse: je m’arrête facilement si la vue demande une photo ou si l’endroit invite à faire une pause; la vitesse modérée me permet tout aussi bien de contempler l’horizon que de scruter les détails fleurissant sur le bord de la route; en plus des yeux, le nez respire et s’imprègne de l’odeur ambiante, la peau ressent la caresse du vent, la chaleur du soleil ou les assauts de la pluie, les oreilles perçoivent le bruissement des feuilles et le chant des oiseaux – parfois la bouche goûte une espèce de moucherons exotiques inconnue en Suisse…

Je profite finalement de l’accessibilité que m’offre le vélo, la proximité que je peux entretenir avec les gens. Ainsi, à partir de ce contact basé sur la charité, sur l’hospitalité, parfois sur la nécessité ou de la simple curiosité, j’espère trouver et pouvoir vivre le partage.

Donc, après dire, après écrire, il ne reste qu’une chose: il faut partir.